L’épreuve est preuve – Méditation 17 mars 2024

Vous savez comment Jacques nous montre l’importance de la « mise à l’épreuve de notre foi » (Jc 1.3), et comment Pierre le rejoint, « puisqu’il le faut », dit-il, pour la préciosité de notre « foi éprouvée » (1 Pi16,7).

Mais, n’y a-t-il que notre foi qui soit passée au crible, dans l’épreuve ? A l’époque des Juges, cette drôle de période où, durant des siècles, « chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Jg 21.25), il s’en passait, des choses ! Au gré des alternances d’obéissance, puis d’abandon, de désobéissance, de repentance, de secours, puis de nouveau d’obéissance, et ainsi de suite. Parce que Dieu avait volontairement laissé subsister des peuples ennemis au milieu d’Israël (comme les Philistins, par exemple).

Pourquoi cela ? « Voici les nations que l’Éternel laissa en repos pour éprouver par elles Israël, (…) ce fut uniquement pour que les générations des Israélites connaissent et apprennent la guerre, (…) »  (Juges 3.1,2).

Pour connaître et apprendre ce qu’était la guerre…

Mais, dans quel but ? « (Ces nations) servirent à mettre les Israélites à l’épreuve, pour qu’on sache s’ils obéiraient aux commandements de l’Éternel » (v. 4).

L’épreuve ne sert pas qu’à révéler la nature de notre foi ; en réalité, dans notre foi, elle sert aussi à révéler la nature de notre obéissance. C’est dans l’épreuve : professionnelle, familiale, de la tentation, d’une santé défaillante, l’épreuve, aussi, d’une immersion dans un monde sans Dieu, un monde violent, un monde politiquement divisé, l’épreuve du plongeon dans un monde qui court à sa perte, que se révèlera notre capacité à obéir au Seigneur.

Que Dieu soit notre force, quelle que soit les épreuves que nous traversons !