Le vrai ou le néant – Méditation 9 février 2025

« Y a-t-il une nation qui change ses dieux, quoiqu’ils ne soient pas des dieux ? Et mon peuple a changé sa gloire contre ce qui n’est d’aucune aide ! (…) Car mon peuple a doublement mal agi : ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne retiennent pas l’eau. » (Jérémie 2.11 et 13)

Parfois, l’on vit une situation telle qu’on trouve préférable, voire nécessaire, de trouver un secours ailleurs qu’en Dieu. (En lisant ces mots, l’Adversaire, l’Accusateur ricane en se frottant les mains, car il se remémore les si nombreuses situations où il a pris plaisir à voir cela…) On se fie alors à des chimères, des ‘dieux’ qui n’en sont pas, des « citernes crevassées », des « idoles muettes » (1 Cor 12.2), statues modernes qui n’entendent ni ne voient, qui ne possèdent ni intention, ni pouvoir de décision, qui ne bougent ni ne parlent. Et l’on compte sur ces appuis circonstanciels, éphémères et illusoires pour nous aider dans la vie ; nous aider à traverser telle épreuve, nous apporter le bonheur ou la paix qui nous manquent… Ah, le Malin, le « dieu de ce siècle » à l’infidélité éprouvée, fait bien son travail…

Que personne ne s’y trompe : il n’y a qu’une seule « source d’eau vive », qu’un seul chemin éprouvé, qu’un seul « antique sentier » (Jérémie 6.16).

Dans ces circonstances, ce n’est qu’à genoux qu’on peut comprendre la folie consistant à remplacer le vrai par le néant. Une folie douce, peut-être, une folie qui nous berce et nous endort, … provisoirement, mais une folie tout de même.

Que Dieu nous aide à toujours Le contempler, lui le seul vrai Dieu, et à détourner notre regard du néant.